Voilà ce que révèlent les études hydrauliques de la Ville de Beauceville obtenues en vertu de la Loi d'accès à l'information.
Rappelons que les pluies diluviennes d'août 2008 avaient causé d'importants dommages, de l'ordre de 1,3 M $ : affaissement de routes, rupture de ponceaux, glissement de terrains et inondation de plusieurs résidences.
Un important dommage se situait sur la route Fraser où un cratère d'une dizaine de mètres s'était formé par le débordement du ruisseau Bertrand forçant la fermeture de cette route pendant plusieurs semaines.
Pour protéger les infrastructures municipales de la Ville de Beauceville et sécuriser sa population en cas de fortes pluies, ces études proposent, entre autres solutions pour réduire les risques de débordements du ruisseau Bertrand, la construction d'un bassin de rétention en amont de la zone urbanisée, à l'emplacement même où le ministère des Transports prévoyait ce type de bassin avec la réalisation du tracé Ouest. D'autres bassins étaient aussi prévus pour les ruisseaux traversant la Ville de Beauceville.
La firme de génie conseil conclu toutefois que cette solution « est financièrement peu réalisable » pour la Ville de Beauceville, « de l'ordre de 2,5 M $ ». Elle propose deux autres solutions, de l'ordre de 400 000 $, pour ce seul ruisseau.
Que la Ville de Beauceville ne fasse sienne les conséquences de la réalisation du tracé Est sur la pérrenité de la base territoriale d'une soixantaine de producteurs agricoles et forestiers ou des fuites commerciales de l'ordre de 2 M $ que ce tracé engendrera, c'est une chose, mais qu'elle se fasse borgne, comme le ministère des Transports et celui de la Sécurité publique, de l'aménagement des bassins de rétention prévu dans le tracé Ouest, qui leur permettrait de remédier aux problèmes récurrents de ces fortes pluies à un coût digne d'une saine gestion des fonds publics, là, c'est dénonciable.
Le prolongement de l'autoroute 73 par le tracé Est à Beauceville a été autorisé par loi spéciale. Il n'a reçu ni l'assentiment du BAPE, ni autorisation de la CPTAQ ou du TAQ, ni même un décret légal selon la Cour supérieure et la Cour d'appel. Ce blogue vous relate ici l'ensemble des démarches citoyennes et judiciaires de quatre propriétaires contre ce projet autoroutier pharaonique, où ont régnés agissements llégaux, menaces et désinformation.
Cour d'appel et suivant
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