9 sept. 2011

PIERRE MOREAU VEUT CHANGER LA CULTURE DU MINISTÈRE DES TRANSPORTS

Publié le 08 septembre 2011 à 16h20 | Mis à jour le 08 septembre 2011 à 22h00     

Le nouveau ministre des Transports, Pierre Moreau.... (Photo: Robert Skinner, La Presse)

Le nouveau ministre des Transports, Pierre Moreau.
Photo: Robert Skinner, La Presse

Paul Journet
La Presse

(Saint-Alexis-des-Monts) Pour combattre «l'exaspération» des citoyens, il faut changer la culture au ministère des Transports, croit Pierre Moreau. Moins de 24 heures après avoir été nommé, le nouveau ministre annonce qu'il exigera plus de transparence.

«On demande aux gens qui nous élisent de nous faire confiance. On doit aussi faire confiance aux gens. C'est une question de réciprocité. Et pour faire confiance aux gens, il faut les informer», a-t-il expliqué hier en Mauricie au caucus de présession du Parti libéral. «Si ça dérange les gens au ministère des Transports, c'est une mauvaise nouvelle, mais ils vont devoir s'accommoder de ça», a-t-il ajouté.

Son prédécesseur, Sam Hamad, aura passé moins d'une année aux Transports. Il refusait de rendre public les rapports d'inspection des ponts Mercier et Champlain. Ils étaient trop techniques pour les citoyens, justifiait-il. M. Moreau n'a pas encore eu le temps de consulter ces rapports depuis son assermentation mercredi. Mais il annonce qu'il veut renverser le fardeau de la preuve. À moins de prouver qu'un rapport contient une information sensible qui doit rester confidentielle, il faut le rendre public, explique-t-il.

«Un spécialiste (...) peut simplifier une chose complexe pour que les gens ordinaires comprennent. Et je pense qu'on a des spécialistes dans notre ministère. Alors ils feront leur travail.»
Le nouveau ministre a voulu lancer quelques fleurs à M. Hamad, qui aurait fait des « pas-de-géant » en contribuant au lancement de la radio AM Circulation 730, dit-il. Mais il a ajouté que beaucoup plus devait être fait.

À une récente conférence de presse sur le pont Mercier, des chroniqueurs de circulation déploraient qu'on n'ait pas transmis leurs suggestions aux fonctionnaires. «Les chroniqueurs de circulation, on va les asseoir avec les sous-ministres, dit M. Moreau. Je veux qu'ils disent exactement ce qu'ils pensent, quelles sont leurs suggestions.»

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