M. Grondin: Alors, merci, M. le Président. Écoutez, moi,
j'ai beaucoup de difficultés avec ce projet de loi là parce que je trouve que,
si on regarde les autres projets de loi, dans d'autres situations, si je regarde
au ministère des Transports, si je me fais arrêter sur la route, je paie le
ticket, j'ai le droit de le contester, le ticket. Puis, si je gagne, je gagne;
si je perds, je perds, je le paie. Mais là on vient ici enlever tous les
pouvoirs. Les agriculteurs n'auront plus le droit de contester... ou il n'y a
plus aucune porte de sortie pour eux autres.
Alors, moi, je trouve ça affreux d'avoir un projet de loi
semblable, surtout avec le caractère rétroactif. On a... On dit: Il y a deux
ans, tu as une amende que tu as contestée, puis tu as gagné, mais là on vient
faire un projet de loi qui vient dire: Ton amende, tu l'as gagnée, mais tu vas
la payer. Alors, je trouve ça affreux. Alors...
Puis, en plus, qu'est-ce que je trouve encore désagréable
là-dedans, c'est que c'est mon union, qui est l'UPA, qui amène ça ici, sur la
table. Alors, je suis représenté... Moi, j'aurais pensé qu'on aurait pu quand
même laisser... les personnes qui contestent ont le droit de contester, alors
leur laisser le bénéfice du doute, comme on a dans toute autre situation
gouvernementale, dans tout autre ministère.
La question que je me pose, c'est: Quel autre moyen qu'il va
rester aux agriculteurs pour contester? Il n'y en aura plus. Puis, vous savez
que je suis un agriculteur, je suis un producteur de sirop d'érable. Moi, cette
année, les érables coulent, j'ai le droit de faire 10 barils de sirop. J'en fais
11. Je vais aller en prison à cause que j'en fais 11? Ce n'est pas moi qui règle
ça, c'est la température. Alors, je trouve ça un peu spécial.
Alors, moi, c'est pour ça que c'est sûr que je vais... je ne
suis pas d'accord, et surtout qu'on amène ce projet de loi là, mais on n'a eu
aucune consultation. Il me semble qu'on devrait avoir... comme mon collègue l'a
mentionné, on devrait avoir des consultations. C'est où ils veulent en venir
avec ça? Moi, je pense que tout... même dans le système de l'agriculture, on
doit avoir quand même des portes de sortie, où on peut contester quand on se
sent piégé ou mal interprété.
Alors, M. le Président, c'est ce que j'avais à vous dire
là-dessus. Et on reçoit beaucoup de lettres. J'ai une madame, ici, qui m'envoie
une lettre, elle dit: On sanctionne les producteurs de la terre comme s'ils
étaient des criminels. Quand une loi est jugée illégale par la Cour suprême, on
change la loi. Alors, on s'en va où?
Alors, je crois qu'on a tous un petit peu
un travail à faire ici pour faire en sorte que les agriculteurs aient les mêmes
droits que tous les autres gens de la population. On peut contester bien des
choses. Pourquoi qu'on enlève ce pouvoir-là aux agriculteurs? Merci, M. le
Président.
... BEN OUI, JANVIER, Y'ÉTAIT TEMPS QUE TU COMMENCES À COMPRENDRE !!!
DE quel droit de la population il parle Janvier Grondin,les producteurs on aucun droits comme la population...
RépondreSupprimeroui mais la c'est le tour a Janvier,pis la il se reveille.Quand c'est pour les autres ,bien la sais un autre histoire.
RépondreSupprimerVous me direz ensuite que cet homme est logique et impartial...décidement, c'est une vrai comédie (même si c'est pas drole) cette histoire là!
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